Jean CASTAIGNE

Dans un acte de baptême de l’un de ses enfants, à Binche en 1658, on dit qu’il s’est un ancien soldat du Comte de « Gratz ».

Une ferme à Estinnes porte le nom de « ferme du Cavalier » : elle est située à la limite entre Estinnes-au-Val et Estinnes-au-Mont, le long de l’Estinnes. Ce nom, une fois encore, viendrait d’un fait de guerre. Il est vrai qu’au XVIIe siècle, nos campagnes estinnoises furent fréquemment occupées par des troupes belligérantes, tantôt au service de la France, tantôt à la solde de l’Espagne, comme nous le montrent avec évidence les cartes du Chevalier de Beaurain, éditées après 1674.
Au cours de l’un ou l’autre affrontement entre ces deux partis, un chevalier Castaigne aurait été blessé. Recueilli dans la ferme, il s’y serait ancré, subjugué par la fille de la maison qu’il aurait par la suite épousée.
La ferme en question dans son état actuel, ne semble toutefois par dater de cette époque mais, en tous cas, l’anecdote qui vient d’être contée serait vraisemblablement à l’origine de son nom.

D’après quelques personnes, il serait peut-être de la ville de Bordeaux où il y a des centaines de Castaigne.
Il serait le fils d’un notaire : Pierre, qui a un fils Jean dont a perdu la trace à Bordeaux.
Peut-être mon Jean ?

Voilà une représentation de son trajet pour arriver à Estinnes-Au-Mont (approximatif)

Jean effectue peut-être ce trajet depuis Bordeaux vers 1645.
Mais on sait qu’il habitait déjà à Estinnes-Au-Mont en 1648, car il est parrain d’un enfant dans le même village.

Il ne reste plus beaucoup de porteur du nom à Estinnes, juste une dame.
Et dans le Hainaut non plus ! (moins de 15)